Dormir comme sur un nuage

Dormir comme sur un nuage

Alors, et puisqu’il faut bien commencer par quelque chose pour prendre soin de soi, je me focalise sur mon sommeil. Persuadée que mes nuits font mes jours, c’est aussi ce qui me semble le plus simple à ajuster. Cela sera le fil conducteur de tous mes changements : faire un pas après l’autre. Ne pas essayer de tout révolutionner en un jour, avancer doucement et sûrement. Petit à petit, l’oiseau fait son nid.

Le premier pas fut de lire Pourquoi nous dormons de Matthew Walker qui m’a confortée dans mon choix. On passe un tiers de notre vie à dormir, alors autant bien le faire, non ? Le sommeil est au centre de notre bien-être. S’il a bien sûr des effets sur notre santé – notamment sur notre système immunitaire et équilibre -, il est aussi en lien direct avec nos émotions, notre logique ou encore notre faculté de mémorisation ou motrice. Je sais, par exemple, que j’ai beaucoup de mal à conduire et à me concentrer après une nuit très courte. Le livre développe enfin le rôle central des rêves dans la construction de notre réalité, et leur importance pour éveiller notre créativité et imagination.

Le deuxième pas, après avoir terminé sa lecture, fut de me promettre de me coucher, chaque soir, avant minuit. Ce changement fut accompagné par la décision d’éteindre mon ordinateur avant 21 heures et de laisser mon iPhone s’endormir, à son tour, une heure plus tard. J’ai la chance de ne pas mettre de réveil depuis des années et de prendre mes premiers rendez-vous en fin de matinée. Cela me permet de commencer la journée en douceur et de me réveiller de manière naturelle.

Je me suis lancée le défi de ne plus faire entrer l’ordinateur et mon téléphone dans la chambre durant un mois en octobre et d’aviser ensuite. Il m’arrivait de travailler dans le lit avec mon ordinateur. Quelques mois plus tard, s’il m’arrive de travailler à nouveau dans la chambre ; cela reste beaucoup plus rare et c’est toujours en journée. Ce n’est plus jamais au réveil ou avant de me coucher. Quant à mon téléphone, il est toujours banni de la chambre.

Ces nouvelles habitudes ont marqué le retour de la lecture et d’un endormissement beaucoup plus rapide et serein puisque je n’ai plus la tête dans les écrans, les notifications et les urgences à terminer ni la minute avant d’éteindre la lumière, ni celle après l’avoir allumée.


Le troisième pas fut la décision de changer ma literie avant la fin de l’année.

Cela faisait des années que je me promettais de remplacer mon lit d’étudiante et que je trouvais toujours des choses plus urgentes à acheter. Le livre de Matthew Walker a fini de me convaincre.

Magie de la vie, c’est le moment où je reçois un message de Bryan de Tediber pour me proposer de tester et m’offrir (oui, oui, vous avez bien lu !) un lit. Je n’ai jamais fait vraiment de partenariat, et même si cela tombe plutôt au bon moment, je suis un peu hésitante. Je ne suis pas sûre d’avoir la légitimité pour parler de mon expérience. Bryan me rassure en me disant que j’ai 100 nuits pour le tester et que je pourrais le renvoyer si le lit ne me convient pas.

Je fais quelques recherches – quelques, est un euphémisme – sur Google. Tediber vient d’ouvrir sa première boutique à Toulouse. Un après-midi, je vais tester le lit sur place. J’ai beaucoup de mal à me projeter et je me rends compte de la nécessité de la tester en y dormant. Cela fait des années que j’entends parler du fameux matelas de Tediber et plusieurs de mes amis me confirment la qualité du matelas et de la couette.

On est fin octobre, j’accepte la proposition de Bryan et je passe commande sur Tediber.com quelques jours après.


Je reçois le lit Tediber mi-novembre dans sa “boîte de nuit”. Je souris du packaging travaillé et drôle. Le lit est me semble immense. La couette est épaisse, volumineuse et donne l’impression d’un nuage. Les coussins sont fermes, gonflés et moelleux.

Je passe la journée, avec l’impatience d’une enfant de trois ans, en attendant le soir. Malgré mon excitation, je m’endors en quelques minutes. Après des années à avoir des nuits entrecoupées, je fais rapidement, et à nouveau, des nuits complètes. D’ailleurs, Holly aussi.

Cela fait aujourd’hui plus de cinq mois et je continue à dormir comme sur un nuage. J’avais un peu peur de l’effet nouveauté – et c’est aussi pour cela que je tenais à attendre avant d’écrire cet article -, cela semble bien une nouvelle habitude.

Au delà du lit, j’ai ajusté mon alimentation et commencé à faire du sport. J’ai aussi arrêté de prendre tout ce qui me passait par la tête pour m’aider à dormir de manière non naturelle, et ça, c’est une merveilleuse nouvelle. J’imagine bien que ces ajustements sont aussi responsables d’une meilleure qualité de sommeil.

On en discute dans le prochain article ?

Dormir comme sur un nuage
Dormir comme sur un nuage

Les informations pratiques

Cette article fait partie d’une série d’articles sur le bien-être : Introduction et mise en garde, mon cheminement et la prise de conscience lors du premier confinement.